miércoles, 24 de febrero de 2010

UN MESSAGE DE LUMIERE DES CRANES DE CRISTAL 3


UN MESSAGE DE LUMIERE DES CRANES DE CRISTAL 3



Le crâne E.T.


Surnommé E.T. à cause de sa forme rappelant vaguement la créature de science-fiction de Steven Spielberg, le crâne E.T. est fait d’un cristal noircit peu translucide. La pointe du crâne est légèrement exagérée et la grosseur des orbites le fait ressembler à un crâne d’extraterrestre. Il fût aussi trouvé en Amérique Centrale au début du XXème siècle et est maintenant la propriété de la hollandaise Joky van dieten Maasland. Ce crâne aurait été à l’origine d’une guérison miraculeuse, alors que sa propriétaire Joky aurait souffert d’une tumeur au cerveau. Une forme serait apparue dans le crâne, au même endroit que se situait la tumeur de Joky alors que celle-ci avait miraculeusement guéri. Comme dans n'importe quelle guérison de la sorte, ce sujet soulève la contreverse et nombre de septiques exigent les preuves d'une telle affirmation. Ce récit aurait facilement pu être créer dans le but de promovoir la vente de cette relique. Malgré tout, il reste probable que ce crâne soit lui aussi un authentique crâne de cristal Maya.
Le crâne d'Améthyste ou Ami

Ce crâne a été trouvé au Guatemala au début du siècle et apporté aux États-Unis par un autochtone, en même temps que le crâne "Mayan". Tout comme lui, il fût aussi soumis à l'expertise de la société Hewlet-Packard et les conclusions furent similaires à celle du crâne « Mayan », la direction de la taille est contraire à l'axe du cristal. Ce crâne à été fabriqué à partir d'un bloc uniforme de quartz pourpre, il n'est donc pas translucide ni transparent, mais tout à fait opaque. Il appartient maintenant à un groupe d'hommes d'affaire qui en font une exploitation commerciale et qui espère le vendre pour 50 000 000$ U.S.
Le crâne de cristal rose

Ce crâne, même si ces dimensions sont différentes de celui de Mitchell-Hedges, est probablement celui qui lui ressemble le plus. De petite taille, il fût sculpté dans un bloc de quartz rose et est composé de deux morceaux (la mâchoire peut se détacher du crâne). La plus grande ressemblance se situe dans sa conception, la finition du polissage est d'une qualité qui aurait définitivement impossible à atteindre pour les technologies préhispaniques.
Il aurait été trouvé aux frontières de l’Honduras et du Guatemala. Il n'est pas translucide mais bien opaque…
CHAPITRE II
Les hommes attendaient dans la pénombre, ils entouraient la vieille femme aveugle, la femme chamane, celle qui savait. Dans le silence du sanctuaire, ils étaient lovés au cœur même du mystère. Debout, en rond, à vingt mètres de l’entrée, ils scrutaient le long couloir de pierres levées que l’aube sortait de l’ombre. Une haute pyramide creuse de pierres plates en encorbellement s’élevait au-dessus de leur tête et se perdait dans le noir minéral. Trois petites salles flanquaient le cœur du temple solaire. Dans celle du fond le Crâne de Cristal attendait le réveil sacré, celui tant attendu qui offrait une nouvelle dimension à la vie des humains. Ils étaient tous anxieux que ne se révèle pas le miracle prévu par les anciens : La renaissance de la nature, le réveil de la vie et ce matin glacé devait en être le signal, tout du moins, c’est ce qu’avait dit la femme chamane… Elle avait rempli d’eau une vasque de pierredans la niche du fond faisant face à l’entrée : l’eau de la vie attendait d’être fécondée par la lumière. Le soleil était ce matin l’invité de ce groupe attentif. Viendrait-il encore ? Pourrait-il ombrer l’eau de la vasque ? Fera-t-il revivre cette nature presque totalement disparue depuis de si longues années ? Afin que tous puissent se nourrir et que les hommes du clan s’emplissent de gratitude ! Un murmure parcouru le groupe, car là bas, dehors, l’aube se levait enfin et la pénombre se laissait déjà pénétrer par la lumière naissante. Un miracle, mais en était- ce un? Les nuages, omniprésents en cette saison, s’étaient écartés de l’horizon. Soudain, une gerbe de lumière dorée s’engouffra dans la longue lucarne ouverte au-dessus de la porte du couloir de pierres levées, elle vint en caresser les parois, le sol dallé et illumina peu à peu l’ensemble du passage. Les rayons solaires pénétrèrent le cœur même de ce crâne de cristal et vinrent caresser les pieds nus des hommes. Ils s’écartèrent vivement pour laisser passer le rayon de vie. La vieille femme brandit son bâton de grelots d’os et entonna un chant rauque qui alla rebondir sur les pierres de la voûte au-dessus d’eux. La lumière monta lentement vers la niche et fit étinceler la surface de l’eau : la réactivation sacrée s’opérait. La vie allait enfin renaître, les anciens l’avaient prévu ainsi, ils l’avaient toujours su. Le crépitement des grelots de la femme chamane redoublèrent d’intensité, ils levèrent alors les bras vers la pyramide inversée qui les coiffait et, les larmes aux yeux, ils clamèrent leur joie. L’homme qui portait la lance s’exprima enfin :
- Remercions les Grands Anciens pour leur savoir ! Remercions-les d’avoir bâti ce sanctuaire où la vie dormait depuis si longtemps, mais à présent elle peut renaître. Ces Mayas possédaient la connaissance du mouvement des astres et ils avaient capturé les rayons du soleil de la 5ème dimension dans le cœur de ce Cristal. A partir de ce jour, les nuits vont diminuer, la terre va permettre la germination des graines. Tous sortirent émerveillés de cette colline de terre ornée de pierres blanches. A l’entrée, un long monolithe était gravé de spirales et de volutes sacrées. Dehors, face au soleil levant, ils contemplèrent la cité, les autres temples, les hautes pierres levées et les cercles rituels. Ils savaient que sur toute la terre exactement en 12 lieux différents se déroulait la même cérémonie et que s’élevaient les mêmes louanges de grâce vers celui qui réactivait le 7ème crâne de cristal…
Milagro et moi étions assises à la terrasse d’un petit café péruvien, exactement à Arequipa ou bien la ville blanche comme souvent les Péruviens appellent cette ville. Arequipa est située au pied duvolcan Misti. Elle fut fondée le 15 août 1540 par le conquistador Manuel Garcí de Carbajal. Son nom vient du quechua et veut dire "oui, restez-y". C'est en effet l'impression que l'on a en visitant cette ville paisible et magnifique où l’on voudrait vraiment y vivre pour toujours ! Tout en écoutant Milagro je regardais la Cathédrale juste en face de nous, sur la Plaza de Armas de Arequipa, une place très agréable entourée d'arcades et ombragée par de grands palmiers. C'est le cœur de la ville, le lieu de rencontre des habitants et des touristes. Cette église de la Compañía fut construite par les jésuites au XVIIème siècle. Nous venions justement de visiter sa sacristie construite par des indigènes qui lui donnèrent un style particulier, cette sacristie est appelée la Chapelle Sixtine de Arequipa. Tous les édifices de cette ville sont construits en pierre volcanique de couleur blanche, il faut bien l’avouer, ils sont absolument magnifiques !
Milagro était en train de me donner des renseignements sur le Pérou, pays que je visitais pour la première fois.
_On peut diviser le Pérou en trois régions topographiques distinctes c’est à dire la plaine côtière que l’on appelle la costa, les Andes ou bien la sierra et les terres amazoniennes appelées la montaña. Chacune présente des caractéristiques très différentes les unes des autres que ce soit en relation avec le climat, la végétation ou bien le développement économique de chacune d’elles. La plaine côtière est une étroite bande de terrain désertique qui s'étend sur toute la longueur du pays. Les nombreux cours d'eau qui naissent dans les Andes et descendent à pic en direction du Pacifique ont permis l'irrigation de la région, qui autrefois était très aride. C'est dans cette plaine côtière que sont concentrées la plupart des villes et des industries péruviennes. Et puis à l'est de la plaine côtière, il y a la sierra qui recouvre environ 30% de la superficie du Pérou. C'est une région de hautes terres qui comprend les chaînes montagneuses très élevées des Andes, des hauts plateaux, ainsi que des gorges et des vallées profondes. Quant à la sierra, elle peut être divisée, elle aussi en trois ensembles : la Cordillère occidentale qui est la principale chaîne montagneuse, avec ses hauts sommets volcaniques qui connaît une importante activité sismique et qui abrite le point culminant du Pérou, le Huascarán (6 768 m) ! Enfin nous avons la Cordillère centrale et la Cordillère orientale. Au sud, la chaîne des Andes s'écarte pour laisser la place à un immense haut plateau que nous appelons l'Altiplano. Le lac Titicaca, qui est le plus vaste lac d'altitude au monde (8 340 km2, 3 900 m), se situe dans le sud-est, à la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Mais ça tu dois le savoir Viviane, n’est ce pas ? Me dit Milagro avec un sourire qui fit briller ses dents magnifiquement blanches et bien alignées.
Oui, Milagro disons que je me suis intéressée à apprendre deux ou trois choses avant de venir au Pérou, mais c’est avec toi que j’apprends davantage sur ton pays et vraiment je t ‘en remercie infiniment !
_Tu sais, me répondit-elle j’aime mon pays et cela me fait énormément plaisir que des gens comme toi s’intéresse à tout ce qui le touche de près ou de loin…
Et Milagro continua :
_ Encore plus à l'est, la montaña occupe 60% de la superficie du pays. Elle se compose d'un long piémont, la ceja de la montaña ou si tu préfères en français « le sourcil de la montagne » et puis il y a la vaste plaine amazonienne. Celle-ci est drainée par les cours sinueux du fleuve Amazone et de ses affluents (Huallaga, Ucayali), est recouverte de forêts tropicales quasiment inexploitées, c’est la selva. La frontière entre le Pérou et la Colombie est tracée par le fleuve Putumayo. Le climat du Pérou varie fortement selon les régions, il est chaud et humide de type tropical dans la montaña, mais froid et sec dans les Andes. Dans la plaine côtière, les températures moyennes atteignent 20°C, ce sont des températures plutôt fraîches pour la latitude. Cette fraîcheur s'explique par la présence du courant de Humboldt ou courant du Pérou comme on l’appelle aussi, un courant marin froid qui remonte depuis le sud le long des côtes du Pacifique et qui provoque des nuages chargés de brume, les garuas.
S’arrêtant de parler Milagro pris son verre et but quelques gorgées de son jus d’orange qui se réchauffait sous les pâles rayons du soleil. Mais son envie de me dire encore bien des choses sur le Pérou la reprit très vite et sans perdre de temps elle continua :
_Le Pérou compte plus ou moins 25 000 000 habitants. Les Amérindiens qui sont des descendants des Incas, représentent environ 45% de sa population, ce sont essentiellement des Quechuas et des Aymaras. Près de 37% des habitants sont issus d'un métissage entre les Amérindiens et les descendants d'Européens. Environ 15% des Péruviens sont d'origine européenne, surtout espagnole. Les 3% restants sont issus de l'immigration, asiatique essentiellement des Japonais, des Vietnamiens et des Chinois. Sur le plan administratif, le pays compte 24 départements, eux-mêmes divisés en 164 provinces, plus une province constitutionnelle, celle de Callao. Environ 72% de la population vit en milieu urbain. La capitale et la plus grande ville du Pérou est Lima. Parmi les autres villes importantes, il y a Arequipa que tu viens de visiter, Trujillo, Chiclayo et Cuzco, une ville qui comme tu le sais est réputée pour ses ruines Incas et pour son le célèbre Machu Picchu ! Et puis bien sûr on n’oublie pas Nazca et ses lignes mystérieuses et aussi Puno au bord du lac Titicaca.
Ici comme tu peux le voir, nous parlons l’espagnol, bien que les Péruviens emploient aussi l'aymara qui est aussi une autre langue indigène, presque je dirai un dialecte du Pérou ! Laisse-moi aussi te dire que mon pays est aussi le plus grand producteur mondial de feuilles de coca, la plante à partir de laquelle la cocaïne est raffinée, malheureusement le plus important de la production est expédié aux trafiquants de drogue colombiens, chose pour laquelle nous ne sommes pas fières du tout ! Et comme affligée par ce grave péché, elle s’arrêta de parler et me regarda comme en quelque sorte implorant mon pardon, un pardon que j’étais absolument incapable de ressentir au plus profond de mon cœur Je préféra à ce moment là rester silencieuse et sans proférer le moindre jugement pour ce peuple qui me recevait à bras ouverts m’offrant le plus grand trésor qui soit au monde c’est à dire leur amitié, je lui offris un sourire qui se voulait consolateur !
Le matin suivant, Milagro et moi étions devant la porte de l'hôtel, nous attendions le taxi qui devait nous emmener au pueblo jovenNous avions décidé de faire une visite à des jeunes enfants dans une école des quartiers pauvres. Ce que là-bas, on appelle les "pueblos jovenes"ou les peuples jeunes ! Je dois dire que se fut vraiment une expérience merveilleuse de voir tous ces regards remplis d’espoir en l’avenir, tous ces sourires éclairés leurs visages de la couleur du bronze ! Quand je sortis de cette école je me sentais tellement bien que, je voulais crier ma joie à tout le monde !
Après, nous partîmes enfin vers les midi pour la réserve d'Aguada Blanca, destinée à la protection d'espèces menacées comme les vigognes. Les vigognes, sauvages, sont très difficiles à observer. On peut les voir se déplacer en troupeaux dans des étendues désertiques. Fines et élancées, pourvues d’un beau pelage roux, les vigognes portent une des laines les plus fines au monde. Les Incas en capturaient quelques-unes unes d’entre elles au printemps pour les tondre, mais ne manquaient jamais de les relâcher. De nos jours, les vigognes font partie des espèces menacées. Si leur chasse est interdite, les braconniers semblent être rarement inquiétés.. Pourtant à la réserve d Aguada Blanca, les lamas et les vigognes y paissent tranquillement. D’autre part on peut se baigner aux sources thermales de Yura, au pied du Chachami. Le site archéologique de Toro Muerto est un ensemble de pierres gravées et sculptées, il y a plus de 1000 ans par les Indiens Huari. Le royaume des Huari de 30 millions d'habitants se distingua par l'élaboration d'une administration, d'une comptabilité, d'une répartition organisée des produits agricoles et de règles de stockages, etc... Un mode de vie que l'on retrouve par la suite chez les Incas. La civilisation huari-tihuanuco disparaîtra à partir du Xème siècle, dans des luttes internes. Il y a aussi la vallée des volcans, dans laquelle plus de 40 volcans, dont certains en activité, composent un paysage totalement lunaire. Le plus grand canon du monde: le canon del Colca qui atteint par endroits plus de 3000m de dénivelé, est dominé par les neiges éternelles. On y trouve de nombreuses sources thermales et des villages traditionnels et très accueillants.
Quant le soir arriva un repas de viande d'autruche, d’ alpaga et de bœuf avec de la sauce piquante accompagné de plusieurs « buen provecho » nous remplit l’âme et le corps d’une flamme de bien-être et vers les minuit nous allâmes nous coucher.Comme toujours l’habitude de me réveiller de bonne heure me permis, cette fois-ci de lire quelques informations dans le livre que Milagro m’avait offert à mon arrivée au Pérou. Je m’intéressais tout d’abord à la civilisation Nazca qui s'est développée dans la région de Ica, au sud du Pérou, à la suite de la civilisation de Paracas entre 200 av. JC et l'an 600. La capitale des Nazca étaient Cahuachi, au bord de l'Aja. Il y avait une énorme pyramide de près de 20 mètres de haut, érigée sur 6 terrasses. Son influence s'étendait de Pisco à Arequipa au sud, et jusqu'à Ayacucho à l'est. La civilisation Nazca est surtout connue pour ses céramiques polychromes et ses poteries colorées montrant des silhouettes d'hommes, d'animaux et de plantes. Le travail des métaux n'était pas aussi développé que celui de Chavin de Huantar, au nord du Pérou. Le peuple Nazca avaient par contre hérité de l'art du tissage des Paracas, si l'on en juge par les superbes ouvrages colorés qu'ils confectionnaient. L'économie de Nazca était basée sur l'agriculture, et il leur fallait trouver un moyen d'irriguer les terres arides où ils vivaient. Ils construisirent donc des aqueducs et des canaux souterrains pour amener l'eau dans la région tout au long de l'année. Nazca était le siège d'une civilisation très évoluée avant que les Incas dominent le Pérou. Mais quand on pense à Nazca, c'est l'idée d'un mystère qui nous vient tout de suite en tête : Les lignes de Nazca, une des plus grandes énigmes sur Terre ! Ce sont ces lignes si particulières tracées dans le désert, ce qui prouveraient que ce peuple avait une grande connaissance de la géographie et de l'astronomie. C'est dans un désert que le mystère commence. Une région si sèche que pas une goutte d'eau peut ne pas y tomber durant des années. Et dans ce désert, il y a plus de 1500 ans, des hommes y ont tracé des lignes étranges sur plusieurs kilomètres. Des lignes qui représentent des animaux, des plantes, des formes géométriques, dont la plupart ne se voient clairement qu'en les survolant. Selon Maria Reich, une archéologue allemande qui consacra sa vie à l'étude et à la préservation de ces mystérieuses lignes, elles représenteraient le mouvement des étoiles et apportaient aux anciens péruviens une aide précieuse pour le développement de l'agriculture dans une zone aussi aride. La profondeur des lignes n'excède jamais 30 centimètres, mais quand le soleil est bas, le relief s'accentue et on peut reconnaître les différentes formes telles qu'un oiseau de 300 mètres, un lézard de 180 mètres, un pélican de 135 mètres, un condor et un singe de la même dimension, et une araignée de 42 mètres. C'est cette taille impressionnante qui provoque l'émerveillement des milliers de touristes venus du monde entier pour s'imprégner du mystère des lignes de Nazca. Parmi toutes les figure géométriques que l'on peut observer, on y distingue d'autres dessins représentant des animaux : une baleine, un chien, deux lamas, de nombreux oiseaux comme le héron, le pélican, la mouette, le perroquet et le magnifique colibri. On y voit également une iguane, un serpent et un lézard dont les lignes sont quelque peu endommagées. Les autres lignes sont parfaites, admirablement bien proportionnées, surtout si on tient compte du fait que leurs créateurs n'avaient jamais pu s'élever dans les airs pour voir le résultat de leurs œuvres !
C'est cette prouesse qui s’ajoute au mystère des lignes de Nazca. Et certains oseront avancer que ces lignes furent tracées pour envoyer un message à des extra-terrestres. Beaucoup ont émis l'idée que des extra-traterrestres aéroportés pourraient avoir conçu ces lignes comme pistes d'atterrissage. Cependant, cette théorie se heurte à de nombreux problèmes. Premièrement, le sol ne serait pas assez dur pour soutenir des atterrissages répétés en raison du poids présumé de ces vaisseaux spatiaux. Deuxièmement, pourquoi ces extraterrestres n'auraient pas conçu quelque chose de beaucoup plus sophistiqué ? Troisièmement, beaucoup de ces lignes sont de seulement 3 pieds de large, ce quisemble être trop étroit pour des vaisseaux spatiaux !
En 1939, le savant américain Paul Kosok émit l’hypothèse que ces lignes constitueraient « le plus grand livre d’astronomie du monde » Il avait en effet remarqué que lors du solstice d’été, les rayons du soleil couchant étaient parallèles à un groupe de lignes figurant un oiseau.
En 1968, une étude menée par la Société Géographique Nationale a déterminé que certaines lignes de Nazca étaient dirigées vers des positions du soleil, de la lune et des étoiles dans le ciel il y a deux mille ans et que cela ne pouvait être dû au hasard ! En 1973, le Dr Gerald Hawkins a étudié 186 lignes avec un programme informatique et a constaté que seulement 20 pour cent d'entre elles n'ont eu aucune orientation astronomique. En 1982, Anthony Aveni a obtenu des résultats semblables, tandis qu'en 1980, Georg Petersen précisait que la théorie de Reiche n'a pas expliqué les différentes longueurs et largeurs des lignes. Plus récemment, Johan Reinhard a noté que les montagnes environnantes ont fourni un mécanisme prêt à l'emploi et beaucoup plus pertinent pour les Nazcas à utiliser comme calendrier solaire, les lignes leur auraient ainsi été tout à fait superflues. En plus de cette avalanche d'opinions scientifiques, nous devrions également noter que Reiche, comme Von Danikenn'a pas expliqué la signification des géoglyphes d’animaux. Pour certains, c'est l'identification d'une culture préhistorique et mondiale avancée, désignée par certains en tant que "Atlantes" et par d'autres sous le nom de "Dieux de chair et de sang". Toutes les études scientifiques précédentes de Nazca l'ont traitée comme un phénomène local, mais si nous étudions les lignes en tant qu'élément intégré dans une configuration de préhistoire mondiale, comme nous l'avons fait, une réponse plausible émerge. Les divers indices qui jalonnent le monde incitent à penser que la technologie aéronautique existait dans les périodes antiques ! Ces indices se composent des enregistrements textuels, des traditions orales et de preuves physiques. Ainsi, à Baalbek au Liban, une plate-forme énorme en pierre corrobore la montée et la descente de fusées, histoire mentionnée dans « l'épopée de Gilgamesh » et dans les légendes du dieu Hélios (Dieu du Soleil) qui aurait garé son chariot ici. En attendant au Pérou, le fait que les lignes de Nazca puissent seulement être appréciées seulement en avion est également un indice puissant quant à l'existence de l'aéronautique antique.
A présent, je voudrais éclaircir deux choses, tout d'abord, je ne dis pas que les lignes de Nazca ont représenté un terrain d'aviation. Ensuite, je dis qu'elles indiquent fortement qu'une technologie aéronautique était nécessaire pour les observer. Ceci pourrait sembler être une idée fantaisiste s'il n'y avait pas d'autres aspects de technologie élevée qui peuvent être vus partout sur les sites pré-incas du Pérou. La plaine de Nazca est pratiquement la seule à posséder une telle capacité de préservation des inscriptions, et ce, en raison de la combinaison du climat (un des plus sec de la terre, avec seulement vingt minutes de précipitations par an) et une terre plate et pierreuse qui réduit au minimum l'effet du vent au niveau du sol. Sans la poussière ou le sable pour couvrir la plaine, et peu de pluie ou de vent pour l'éroder, les lignes tracées ici tendent à se conserver. Ces facteurs, combinés avec l'existence d'un sous-sol de couleur plus claire sous la croûte du désert, fournissent une vaste possibilité d'écriture qui ont idéalement convenu à l'artiste qui a voulu laisser sa marque pour l'éternité. Le symbole du trident du dieu Viracocha, seigneur de Tiahuanacu, qui est également connu sous le nom de "Dieu de l'Orage" apparaît à une faible distance au nord de Nazca, chez les Paracas. Ce dieu serait l'artiste initial de Nazca. Il aurait utiliser un appareil dirigeant un faisceau de découpage dans la plaine désertique. A Tiahuanacu en Bolivie un mystérieux site qui aurait connu la production du bronze quelques 6.000 ans en arrière, on y trouve des pierres pesant une centaine de tonnes qui ont été découpées et adaptées si précisément entre elles que l'on ne peut rien insérer dans les interstices. Lorsque l'ère de Tiahuanacu a décliné vers 2200 av. J.-C., certains esclaves se sont rebellés. Un groupe d'entre eux aurait saisi l'antenne appartenant à Viracocha servant à exécuter ces dessins et ils auraient défiguré la plaine de Nazca dans un acte de vandalisme. Par endroits ils ont imprimé de larges bandes qui ont peut-être effacé les dessins que Viracocha lui-même avaient dessiné plutôt. Dans d'autres endroits, ils ont dessiné des images conçues pour railler et insulter leur maître. Certains des rebelles ont dessiné des images impressionnantes, d'autres auraient pris les commandes et ont pu seulement dessiner des dessins d'amateur. Lorsque Viracocha a vu les ravages faits sur la plaine et la vandalisation de son propre dessin, il a pleuré. Ce qui aurait soutenu la légende de Tiahuanacan comme un "Dieu pleurant". Des études ont confirmé que la période la plus ancienne de Nazca était en effet la plus avancée. Plusieurs des lignes convergent vers des montagnes, puisque c'est une tendance humaine normale de piloter un avion vers un point de référence sur l'horizon. Les lignes se croisent parfois parfaitement dans de profonds ravins, c'est impossible à réaliser sans avion.

Mais d'autres hypothèses ont été formulées à propos de ces lignes. Une carte des étoiles, un calendrier pour les moissons, un système pour tendre les fils des fameux tissages de Nazca ou mieux encore un chemin spirituel !
Vers les huit heures je descendis dans le café de l’hôtel où Milagro m’accueillit avec un « buenos dias » et un sourire chaleureux qui me réchauffa le cœur.
Bien Viviane es-tu prête pour aller au Machu Pichu, me demanda Milagro.
_Oui j’en rêve de ce voyage depuis tant d’années, que maintenant mon cœur bat comme un fou en sachant que je suis si près de mon but !
A environ 115 kilomètres du Machu Pichu, nous arrivâmes à Cuzco dans la fameuse vallée sacrée des Incas que nous nous décidâmes à parcourir, en deux jours, un circuit qui nous fait pénétrer au cœur même de ce qu'était alors la civilisation Inca. Cuzco située à 3400 m d'altitude, est actuellement, une des plus jolies villes d'Amérique Latine qui a conservé son architecture inca. Cuzco, « le nombril du monde, en quechu », était la capitale de l'Empire inca. Lorsqu'en novembre 1533, Pizaro entra dans Cusco, il ne rencontra aucune résistance. La ville fut pillée, massacrée et les Espagnols s'acharnèrent à détruire toute trace de la civilisation inca ! Presque toutes les habitations coloniales érigées tout au long du XVI ème siècle, s'adossent ou utilisent les matériaux des anciens palais incas. J’ai beaucoup aimé la Plaza de Armas, avec ses galeries marchandes, ses maisons en bois, quant à la Cathédrale, nous n'avons pas pu la visiter car elle était en restauration pour le millénium. Le Coricancha, temple du Soleil renfermant un véritable trésor inca et le couvent Santo Domingo, construit sur les fondations même des ruines du Coricancha, après que les Conquistadors le pillèrent entièrement. Le terrible tremblement de terre de 1950 mis à nu les fondations incas qui résistèrent au séisme alors que le couvent lui-même fut en grande partie détruit. Le quartier San Blas, sur les hauteurs, avec ses ruelles tortueuses et aux nombreux murs incas, est un havre de paix et un plaisir pour les yeux. Sans oublier naturellement Les nombreux musées et couvents, renfermant des peintures de l'école de Cusco.
Nous montâmes en minibus sur les hauteurs de la ville où nous visitons 4 ruines incas: les centres cérémoniels de Kenko et en descendant Tambomachay, la forteresse de Puka Pukara. A Cusco nous passâmes de nouveau devant le Koricancha ou Temple du Soleil, ancien centre spirituel de l'empire inca. Un peu en dehors de la ville, le site de Sacsahuaman, dans les environproches de Cusco, est fascinant, avec ses murailles formées de gros blocs de pierre, bien taillés et ajustés les uns aux autres et pesant chacun, plusieurs dizaines de tonnes. On a l'impression d'être dans une forteresse inca, mais arrivées en haut, on est en présence d'un centre cérémonial qui laisserait à penser que Sacsahuaman était plutôt un temple où se déroulaient des cérémonies à la gloire du Soleil.
Cette fois voyageant en train à travers la Vallée d'Urubamba, nous arrivons au petit village d'Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu. Depuis que ce site fut découvert le 24 juillet 1911 par l’Américain Hiram Bingham, le Machu Picchu est considéré comme un des monuments archéologiques et architecturaux les plus importants de la planète.
C'est un gamin de 10 ans qui accompagna Bingham. Ensemble ils montent les terrasses de l'Inca et, enfin, l'acharnement de l'explorateur est récompensé. Devant lui se dressent les murs du Machu Picchu. La végétation tropicale couvre presque entièrement les ruines, mais la cité étant admirablement bien conservée, Bingham en est émerveillé. « Je m'étais soudainement arrêté devant les murs de ruines qui étaient du plus beau style de la construction inca. On voyait difficilement les murs car les arbres et la mousse recouvraient la pierre depuis des siècles. Mais au milieu des arbustes et des plantes qui grimpaient se trouvaient les murs visibles faits de blocs blancs de granit taillés avec une grande précision. J'ai vu les temples, les demeures royales, une grande place… C'était comme un rêve » Dit-il plus tard ! A 2400 mètres d'altitude, dans un département de Cuzco le Machu Picchu nous surprend par la façon dont a été dessinée la Cité Sacrée des Incas sur une colline étroite aux falaises tombant à pic où coule la rivière Urubamba. Machu Picchu est une cité entourée de mystères, érigée dans la Vallée Sacrée entre les Andes et la forêt amazonienne, elle est déclarée Patrimoine Culturel de l'Humanité, offrant à ses visiteurs un enchantement inoubliable.
A suivre

No hay comentarios:

Publicar un comentario